La première journée de l’histoire de l’Art ce 7 Avril 2025 à LABA (Libre Académique des Beaux Arts) à Logbaba évoque des turbulences dans le secteur de l’Art en particulier, ceux des objets d’arts au Cameroun.
À l’occasion de la journée africaine de l’histoire de l’art qui s’est tenu du 7 au 9 Avril 2025 dans la ville de Douala, les promoteurs d’Art culturelle en ont profité pour rappeler les défaillances dans ce secteur au Cameroun en pertes de valeur, le patrimoine des objets d’arts est d’actualité malmené par des charlatans qui sévissent dans le domaine.
En constante évolution au Cameroun , cette situation a été revisitée dans les discours des experts. “Dans les musées au Cameroun, il y a beaucoup de charlatans qui se disent experts, pourtant n’ont aucune formation requise dans le domaine artistique. Ce foisonnement des profanes de l’Art dans le milieu artistique et culturelle entraîne la désinformation et par conséquent conduit à la perte du patrimoine culturel Camerounais”, a déclaré Bella Cyrille, chef du département des Arts et Archéologie à l’université de Yaoundé 1.
Dans la même trajectoire d’observation de la situation critique, Abou Abou Vendelin, enseignant de l’Art à l’institut des beaux-arts de Nkongsamba évoque le pan de la marginalisation de l’art en particulier du dessin au Cameroun. Il soutient sa thèse par des attitudes discriminatoires de cette filière en milieu estudiantin. Dans sa démarche pour mettre en lumière les problèmes de l’art au Cameroun, Bella Cyrille, chef du département des Arts et Archéologie à l’université de Yaoundé chute par des solutions adaptées. “Pour assainir ce milieu, il faudrait que les promoteurs culturels fassent appel aux spécialistes du domaine”, suggère t-il brièvement.
Cette journée concentrée à l’histoire de l’Art aborde un enjeux existentiel et de suivie des objets d’arts africains retraçant le passé de l’Afrique. “Notre but ici est de restituer ce qui appartient aux Africains arrachés par les colons pendant l’époque coloniale », déclare til.
Le Comité international de l’histoire de l’ Art ( CIHA) par la voix d’une représentante F. Nerlich, membre du CIHA exprime la volonté de leur organisation de retransmettre à l’Afrique toute entière leur dû patrimonial.
En Afrique de l’ouest, la France a officiellement restitué au Bénin 26 pièces culturelles du XIXème siècle réclamées en 2016 par le Bénin telles que les trônes , des statuettes sculptées etc…
Jenny Kayo