A Douala, il a annoncé la fin en 2025, de la 1ère république (par les urnes). Il a annoncé qu’il se battra pour la dépénalisation des délits de presse. Il a également fait savoir que le SDF fera cesser la censure. Quant à la coalition de l’opposition, M. Osih a déclaré que ce n’est qu’une option, même si ce serait une bonne chose si ça arrivait.
Lors de la première étape de sa tournée médiatique nationale à Douala ce Mardi 07 Janvier, le chairman du Social Democratic Front (SDF), Joshua Osih, a promis de se battre pour la dépénalisation des délits de presse. Au micro de Cameroon Press, il a également exprimé son vœu de voir les journalistes traiter l’information de manière équitable aux prochaines échéances électorales car, c’est un tournant plus que décisif pour le Cameroun actuellement dirigé par Paul Biya et le RDPC, dont le règne, selon lui (Osih), s’arrêtera en 2025.
« Puisque c’est la dernière année de M. Biya, il est important pour nous d’être en phase. Et nous souhaitons que vous puissiez relayer nos informations de manière très sérieuse » a déclaré le président national du Social Democratic Front. « Douala c’est ma ville, et il fallait que je commence par elle », a-t-il ajouté lors de cet évènement qui s’est tenu dans l’après-midi à Bali dans l’arrondissement de Douala 1er, en présence d’une cinquantaine d’homme de médias invités par le bureau local du SDF. Pour le Chairman, c’est une vieille tradition dans le parti, d’organiser des diner avec la presse. Le but étant d’échanger avec la presse, briser les barrières et créer des ponts et passer un bon moment ensemble.
Le point de vu de Osih eu égard aux propos des prélats camerounais sur la candidature de Paul Biya
Le Président national du Social Democratic Front estime que les évêques ont tout simplement corroboré dans leurs propos, la volonté de Paul Biya, de ne plus se présenter à l’élection présidentielle ; « Le président Paul Biya en s’adressant à la nation le 31 Décembre dernier, a clairement dit qu’il a compris qu’on est fatigué de lui. Les gens ont changé ce qu’il a dit en d’autres choses. S’il a dit qu’il a compris, c’est qu’il a compris qu’on est fatigué de lui et qu’il faut qu’il parte. D’ailleurs, dans certains médias d’état qui vivent grâce au contribuable, on a retourné ses propos pour faire croire qu’il veut être candidat. Je connais Paul Biya, je sais comment il bavarde. Et donc, ce qu’il a dit, c’était simplement un aurevoir. Et ce que les évêques ont dit, ils l’ont simplement conforté dans sa position, en disant qu’il a essayé longtemps, les gens meurent ; les gens ont soif ; les gens ont faim, il faut qu’il arrête et qu’il laisse la place. Voilà ce que les évêques ont dit, et ils en ont le droit. Si ça n’arrange pas certains autour de lui, c’est leur problème. Mais ils ne doivent pas penser qu’ils ont le monopole de cette réflexion de la liberté de parole. Et dire qu’on ne veut plus d’un président de la république qui est la depuis 42 ans et le régime qui est là depuis 65, c’est le droit le plus absolu de tout citoyen, et nous le défendrons jusqu’au bout ». A déclaré Joshua Osih au micro de Cameroon Press
